1. |
Tant que je peux
02:53
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Tant que je peux, tant que je peux
Tant que je peux, moi je suis heureux
Tant que je peux, tant que je peux
Tant que je peux, moi je suis heureux
Je suis heureux,
Je suis heureux je suis heureux.
Tant que je peux philosopher
Tant que je peux le faire de mon reggae
Tant que je peux penser toute la journée
Tant que je peux venir vous le chanter
Tant que je peux parler d’environnement
Tant que je peux chanter pour le changement
Tant que je ne reste pas accolé au divan et
Tant que je peux chanter au gouvernement
Je suis heureux,
Je suis heureux je suis heureux
Je suis heureux, je suis heureux.
Tant que je peux parler de Dieu
Tant que je peux de la façon dont je le veux
Tant que je peux questionner le mystique et
Tant que je peux moi me dire agnostique
Tant que je peux être postmarxiste
Tant que je peux sans qu’on me traite de staliniste
Tant que je peux militer socialisme
Tant que je peux je ne suis point utopiste
Je suis heureux,
Je suis heureux je suis heureux
Je suis heureux, je suis heureux.
Heureux, heureux, heureux.
Heureux, heureux, heureux.
Tant que j’ai du plaisir dans ma vie
Tant que je peux voir mes amies
Mais tant qu’on ne m’oblige pas de sortir — envoye juste une bière là!
Tant qu’on je n’oublie pas moi de dormir,
Je suis [bâillement] fatigué hein
J’pense que j’vais aller me coucher,
J’vous laisse avec mon reggae…?
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2. |
Intemporalité
03:56
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Tic, tac, tic, tac…
As-tu déjà pensé aux secondes qui défilent?
Elles sont là elles s’envoient la main
Perpétuent ce relai qui fait que la vie
Coule d’un point A à un plan B
Plan B? Est-ce que quelqu’un aurait un plan B?
Plan B? Est-ce que quelqu’un aurait un plan B?
L’univers aussi, en est régi
Ainsi que la philosophie
Lorsqu’elle pose des questions concernant
Les petits moments placés au-dessus du temps.
Par exemple lorsque deux êtres se rencontrent, se regardent
Et laissent les baisés se submerger
Oh, n’essaye pas, je vois très bien que tu as deviné
Ce que je tente d’imager c’est-à-dire
Ragadoum
Woohoho, samba.
C’est ce qu’on appelle intemporalité
Comme si un moment ne pouvait cesser d’exister
Ce qui fait que certains passent leur vie
À regretter la présence d’autrui.
Alors dis-moi pourquoi pourquoi
Pourquoi m’as-tu fait ça?
As-tu mis du poison sur tes lèvres
Avant de m’embrasser?
Car je suis complètement obnubilée de ta beauté
Et je ne peux cesser de penser à cette intemporalité.
[Eh, c’est pas fini!]
Souviens-toi, souviens-toi
On était, on était là-bas.
[Jam]
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3. |
La Fote
03:12
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À qui la faute ?
La planète brûle et venise est sous l’eau
Qui sont les nonos ?
De la création des frontières
À l’accaparement de toutes terres ?
De la globalisation, marché d’mondialisation
Qui étouffe nos maisons ?
D’la monoculture de notre parure
Qui pousse les minorités à la bordure ?
À qui la faute?
Je crois bien que tu sais
Pas besoin de le chanter
Je crois bien que je sais
Vas-y laisse-toi le danser!
À qui la faute ?
Division sphère public-et-privée
Travail des femmes invisibilisé
Production marchande, salaire pour l’âme
En échange d’une vie passée à travailler
Nationalité, facilement devient synonyme d’ethnicité
Pendant que les écolo-fachos
Assiègent l’esprit social en se proclamant des héros
On n’a pas encore assez parlé
De tous les niveaux d’intersectionnalité
Qu’une chanson reggaeton engagée
Fredonne pour nommer cette réalité aliénée.
Je crois bien que tu sais
Pas besoin de le chanter
Je crois bien que je sais
Vas-y laisse-toi le danser!
À qui la faute ?
Danser les coupables est un geste preux
Danser les coupables est un geste pieu
Danser les coupables ce n’est pas faire peu
Danser les coupables c’est s’ouvrir les yeux
Danser les coupables est un geste preux
Danser les coupables est un geste pieu
Danser les coupables ce n’est pas faire peu
Danser les coupables c’est s’ouvrir les yeux !
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4. |
L'hymne du jardinier
03:29
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Vingt-et-unième siècle de révolution
Moi je vous chante peut-être une solution
Pour arrêter l’Histoire
Sauver l’humanité même s’il était trop tard
On va planter
On va l’chanter pour tout changer
L’agriculture urbaine
C’est notre aubaine
« Je suis une carotte, je pousse sous terre
Je voudrais bien qu’un jour on me déterre »
Du haut d’un toit vert ;
Fleurir la ville
Rendre les gens moins stériles – pousse pousse pousse
On va planter
On va l’chanter pour tout changer
On va planter
On va l’chanter pour mieux manger
Voici l’hymne du jardinier
Qui lui s’occupe des cucurbitacées
Et il en a assez
De toute cette bouffe qui se fait importer ;
Il pense au gaspillage
Ça lui donne envie d’arrêter de jouer au sage
On va planter
On va l’chanter pour tout changer
On va planter
On va l’chanter pour mieux manger
Imaginez à Montréal tout pleins de serres
Comme on serait bien loin, bien loin de l’enfer
Des ilots de chaleurs
Oh quand j’y pense quel malheur
On va planter
On va l’chanter pour tout changer
On va planter
On va l’chanter pour mieux manger
Je conclus sur cette petite idée
Celle du travail qui précède la pensée – Marx –
Donc si on veut pacifiquement se révolter – pas Marx –
Il faudrait changer notre façon de produire le manger.
On va planter
On va l’chanter pour tout changer
On va planter
On va l’chanter pour mieux manger
On va planter
On va l’chanter pour tout changer
On va planter
On va l’chanter pour mieux manger
Bye bye caca-pipi-talisme
Bye bye caca-pipi-talisme.
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5. |
Monotonie
04:11
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Monotonie
C'est jour de pluie et je m'ennuie
Toujours le même paysage
Y'a plus de sages
Alerte aux mirages
Faussetés aux bavardages
Toujours le même déconna-
Je pars à l'abordage
J'cris fin à ce chantage
La société mérite aérage
Monotonie
Les bélugas ont d'la peipeine
Monotonie
La déforestation, mise en action
Monotonie
Des élevages d'animaux exterminés à-la-chaine
Monotonie
Du pétrole qui explose dans la nuit
Monotonie
Pendant ce temps le gouvernement lui fait rien!
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6. |
En t'attendant
02:27
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J’écris seul
En t’attendant
Je chante seul
En t’attendant
Oh je sais bien
Qu’il est encore loin ce moment :
Un jour on se chuchotera
Des mots de toi et moi,
D’ici là
Je serai patient je crois
Je t’attendrai
Avec mes livres, philosopher.
Tu marches
Avec l’adresse d’une bossa
Du moins
Dans ce rêve tu ressembles à ça
C’est avec ta tête
Que j’aurai envie de danser
Je quitterai la fête
Te demander si tu veux parler.
J’écris seul
En t’attendant
Je chante seul
En t’attendant
Vivre seul
En t’attendant
Rester seul
Pour un si beau moment.
Bossa nova
En t’attendant.
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7. |
Endettée
03:50
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Endettée emprisonnée
Une étudiante mal payée
Bien sûr au stage non rémunéré
Elle tentera de s’en sortir
Mais elle a déjà vendu son âme au diable
Déjà perdu toutes ces économies
Confiées à de noirs cavaliers
Qui lui ont tout volé
Ahaa zamamama
Ahaa zamamama
Obnubilée, opiacée
De culture du surconsommé
Ses achats seront jugés
Comme des achats désabusés
Pendant que de grâces-personnes
Se crossent se crossent la donne
Du haut de leur grande tour d’ivoires
Que les cavaliers noirs gardent très tard le soir
Ahaa zamamama
Ahaa zamamama
Les derniers sensés de s’royaume
Au printemps tente une nouvelle résistance
Mais les pauvres n’ont pas eu de chances
La charge ennemie a repris sa cadence
Et ainsi les frais de scolarité
Ont continuer ont continuer de grimper
Notre étudiante mal amochée
Viens de se faire viens de se faire virée
Elle a dû allez voir les noirs cavaliers
Elle a dû allez emprunter
La pauvre la voici endettée
La pauvre la voici emprisonnée
Et pour se libérer
Elle devra travailler
Ahazamamama
Ahazamamama
It’s the Babylon system
The Babylon system you know –
J’suis emprisonné
Endetté
Emprisonné
Endetté
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8. |
Back to the Roots
03:59
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La permaculture, mais quelle belle culture
Y’a pas de barbelé, non y’a pas de clôtures
Oublie même tous les instruments de torture
T’as t’es tics et tes tacs
Mais prends tes clics et tes claques
Laisse tomber ta voiture
- Arrête donc ton mode de vie de sculpture –
Car qui dit vélo dit moins chaud
Dit encore pas mal plus beau
Et ça, ça se verrait même par les yeux d’un nono
Nononononono, c’est quoi, tu trouverais pas ça beau
Un mode de vie où on laisserait tomber son ego ?
Back to the roots
I say I say I say
Back to the roots
I sign I sign I sign
Back to the roots
I say I say I say
Back to the roots
Un couplet à la terre nourricière qui a tout pour nous plaire
Mais à qui l’on croise le fer pour toujours faire et refaire
Quel enfer ;
La croissance économique, mais quelle panique – hein!
On place le développement bien avant nos enfants – rololo!
Et c’est frustrant, épeurant, enivrant, aliénant
Observer l’humanité se suicider
Mais y’a plusieurs solutions
Et elles ne sortent pas par la bouche d’un ca-
Non à l’exploitation!
Back to the roots
I say I say I say
Back to the roots
I sign I sign I sign
Back to the roots
I say I say I say
Back to the roots
Car faut pas s’le cacher, de nos jours on a raison d’êtres déprimés
Par s’quon voit à la télé, s’qu’on entend toutes les journées
Mais faut pas se laisser berner non
La partie est bien loin d’être terminée,
Faut pas se laisser berner nononon
Y’en a toujours qui vont le chanter :
Back to the Roots
Back back back to the Roots :
Back to the roots,
Nonono Jamaica, I’m going back to Africa
I wanna go the roots :
Dakar, Bamako,
Algé, Abidjan
Le Caire, Kinshasa, casa-casablanca
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9. |
Skanky
04:55
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La musique s’élève : skanky
Les tambours se réveillent : groundy
Le jam est pogné : sourie
Viens donc danser : oublie
Pour certains il s’agit du boogie
Mais moi, c’est le skanky
Qui me verra animer les corps
Jusqu’à tard la nuit, oh oui!
Guerrier rasta, ramène-moi
Là où l’injustice perdure
Le feu de tes paroles
M’enflamme à tout allure
Et pour mieux me saisir
Tu sais que c’est en contre-temps
Que mon cœur doit bondir
Skanky, le rythm de la vie
Skanky, c’est ma livity
Skanky, reggae à l’infini
Skanky, c’est mon train d’vie
Chouchou ragga, chouchou ragga
La vie me sourie quand je danse skanky
Et je m’ouvre à toute cette positivity
Que le train direction : utopie
De ce rythm magique me garantie
Ce n’est peut-être pas Jah que cette danse entrevoie
Je crois qui a de quoi de puissant dans cette musique-là
Skanky, le rythm de la vie
Skanky, c’est ma livity
Skanky, reggae à l’infini
Skanky, c’est mon train d’vie
Chouchou ragga, pensons-ragga, oh pensons-ragga
Pour entamer une décroissance
Cessons notre dogme de croissance
Relaxe-toi et modère la demande de ta panse
Je pense, que c’est le temps qu’on se donne à créer
Qui saura nous aider à cesser de surconsommer
Faut se l’avouer, notre cadence s’est accélérée
Faut se l’avouer, notre cadence s’est drastiquement accélérée
Skanky, le rythm de la vie
Skanky, faut ralentir l’ami
Skanky, c’est mon train d’vie
Skanky, faut ralentir l’amie
Chouchou ragga
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10. |
Aurevoir
02:40
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Aurevoir, à bientôt
Aurevoir, oui à bientôt
Je te chanterai des chansons d’amour
Je te chanterai des chansons d’amour
Deux trois pétards j’me couche très tard le soir
J’enfourche fêtard, de mon grand-père cette guitare
Pour te chanter les effets de ton envoler
Aurevoir, à bientôt
Aurevoir, à bientôt
Je te chanterai des chansons d’amour
Je te chanterai des chansons d’amour
Oh, je te chanterai des chansons tous les jours
Tous les jours tous les jours tous les jours
Nous nous reviendrons
Mon amour, nous ferons l’amour
Ça oui tous les jours - tss Alec!
Je te pense en poème, près de la terre
Mes doigts récoltent la prose et se souviennent de ton corps
J’t’écris en guitare, ou en verre
Les levés de soleil aux splendeurs de notre mémoire
Aurevoir, à bientôt
Aurevoir, oui à bientôt
Roumptété ragadoum daptadé
some reggae some reggae feelin’ Irie
Joue-moi joue-moi du Bob Marley
J’ai envie envie envie de me coller
Contre tu body my body yo!
Paragadoum zégué dambaoué
Lalala ouais ouais aum
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